MOI, MA VIE, MON NOM
« Si la haine répond à la haine, comment la haine finira-t-elle? »

Je m'appelle DESPROGE CENDRE. Je suis né(e) le 3 MARS 1986, j'ai donc 24 ANS.
Je suis HETEROSEXUELLE. La journée, j'exerce le travail d'HÔTESSE DE L'AIR. La nuit m'a proclamé princesse, je fais ce dont j'ai envie, je fais péter ma loi quitte à emmerder le monde. Egoïste et impulsive, mes envies passeront avant tout le reste. Déterminée et franche, je clamerais haut et fort ce que je pense, en usant bien souvent de vulgarité. Souriante, je pourrais néanmoins me montrer boudeuse. La nuit, mon cher, tu n'arriveras pas à me suivre... J'aime MANGER DU CHOCOLAT APRES AVOIR FAIT L'AMOUR.
Je fais parti(e) du groupe DEMON.

MA VIE DE DÉPRAVÉE
« La débauche est une illusion de ceux qui n'en ont plus. »

A pas feutrés, elle était entrée dans cette chambre. Sans un mot, sans un bruit, c'était à peine si l'on entendait les planches du parquet craquer, ou encore la respiration des plus posées de la jeune fille. Dans l'obscurité de la nuit, elle s'était avancée comme si ses pieds se posaient sur d'épais nuages de coton, la faisant presque danser. Elle était gracieuse. Elle était belle, ainsi éclairée par la lune, qui ce soir se révélait être le projecteur de la scène sur laquelle Cendre s'avançait. Elle s'était faite discrète et silencieuse, et approchant ce lit, elle s'était penchée au-dessus de lui. Son regard clair l'avait détaillé. Celui-la même qui se voulait imperméable à la moindre émotion et qui jamais ne la trahissait, sauf dans ses élans de colère et d'hystérie. Il était allongé, endormi, et elle le trouvait beau. Perdue dans sa contemplation, Cendre ne parvenait pas à mettre des mots sur ce visage ; sur ces traits qu'elle aimait autant qu'elle les détestait. Il soupira dans son sommeil, se retourna vers elle, et pourtant la blondinette ne bougea pas. Elle resta appuyée contre le bord de ce lit bien trop grand pour une seule personne, à le regarder dormir en s'interrogeant silencieusement. Nul ne pouvait savoir ce qui traversait l'esprit de Cendre, puisqu'elle ne laissait rien paraître. Changeante, lunatique, frôlant même la bi-polarité, elle était de celles que l'on cherche désespérément à comprendre et qui néanmoins parviennent à conserver ce mystère autour d'elles. La questionner ne menait à rien, l'observer ne faisait que nous embrouiller davantage, la menacer la faisait rire, et la manipuler était vain. Doucement, du bout des doigts, elle vint dégager son front de quelques mèches de cheveux, puisqu'il était désormais tourné vers elle. Son geste se voulait délicat et léger. Epiphane ouvrit lentement les yeux.
« Qu'est-ce que... Cendre ? Qu'est-ce que tu fais là ? » Elle eut un vif mouvement de recule, détournant son regard. « Rien. » -se contenta-t-elle de laisser échapper, d'une voix froide. Il se redressa, s'asseyant sur le bord du lit. Epiphane n'avait plus qu'à tendre le bras pour ramener la jeune fille en face de lui. Cependant, il n'en fit rien. « Je te manquais, c'est ça hein ? » Un brin d'humour, pour tenter de la dérider et de finalement la faire parler. L'effet inverse lui tomba malheureusement sur le coin de la tête. Cendre le fixa. « Sûrement pas. J'envisageais de t'étouffer dans ton sommeil. Tu ne m'en a pas laissé le temps ! » Son masque d'indifférence demeurait sur son visage aux airs de poupée de porcelaine et au teint de lait. Il finit par l'attraper par le bras, fermement, et l'attira vers lui. Dans un geste ampli de désespoir, elle se jeta sur ses lèvres, comme si leur douceur lui était essentielle et qu'une de ces caresses lui offrait la bouffée d'oxygène nécessaire à sa survie. Mais elle se figea, réalisant ce qu'elle faisait, reprenant bien dans cette pénible réalité, et fit claquer la paume de sa main sur sa joue. Un bruit sec, franc, qui le stoppa net. Sans la moindre explication elle prit la fuite, passant le seuil de la porte de cette chambre en courant, pour s'évanouir dans la nuit noire.


« Mais laisse-moi bon sang ! » Une voix, d'ordinaire si douce, venait de s'élever. Dans le bar, la clientèle avait à peine bougé, accordant que très peu d'importance à la nouvelle scène qui s'offrait à eux. Cendre pétait à nouveau un câble ; Cendre avait trop bu ; et Cendre venait de se retrouver nez à nez avec Belle. On ne savait pas vraiment ce que voulait cette dernière, et d'ailleurs la jeune Desproge n'en savait pas plus, puisqu'elle refusait d'entendre le moindre mot de son amie... De ce qui restait de son amie...? De cette fille bien pathétique à ses yeux désormais. Elle s'en moquait. Dès lors qu'elle avait prononcé le prénom d'Epiphane, elle s'était braquée et l'alcool qui coulait dans ses veines l'avait amené à se montrer encore plus butée qu'à son habitude. La méchanceté suivait sans difficulté, alors qu'elle repoussait d'un geste violent la main que venait de poser Belle sur son épaule.
« Ne me touche pas ! Dégage ! » Dans un élan de maladresse, elle renversa son verre sur le comptoir. Le liquide coula jusqu'à atteindre le rebord du bar, et finit sa course sur la jupe blanche de la jeune fille. Tentant de garder son calme, sa nouvelle ennemie s'approcha de la jolie blonde, cherchant à la raisonner. Mais s'en est trop, et Cendre ne supportait plus ce petit manège. Que voulait-elle à la fin ?! Finalement, Belle lâcha prise, et lui tourna le dos. La jolie alcoolisée en profita, et lâcha à mi-mot un simple : « Traînée. », qui figea la concernée. « Pardon ?! » Cendre attendit qu'elle daigne lui faire de nouveau face, pour afficher un large sourire, provocant à souhait. « T'as très bien entendu... Je t'avais prévenu, non ? Tu as préféré continuer à te payer ma tête, tu ne peux t'en prendre qu'à toi ! » Elle était horriblement jalouse, possessive comme jamais, et de surcroît égoïste. Jamais, ô grand jamais, elle n'avait pensé à Belle avant sa propre petite personne. Et pour cause, tout lui semblait trop précieux pour prendre le risque de le perdre. Lorsqu'il s'agissait d'Epiphane, tout s'embrouillait, et très vite elle se perdait dans les méandres de ces nombreuses confusions. Elle l'avait envié ; avait été blessée au plus profond de sa chair sans pouvoir l'expliquer, et son orgueil en avait prit un sacré coup lorsqu'elle les avait découvert. Sans doute trop sensible, les nerfs à fleur de peau, elle avait craqué et des larmes salées avaient roulé sur ses joues rosies. Tout ça à cause d'elle. « Tu ne sais pas ce que tu veux Cendre... Continue de jouer avec le feu, tu finiras par te brûler ! » -lança-t-elle, dans le simple but de la toucher où ça faisait mal, jouant sur les mots pour la blesser plus que de raison. Les pupilles de la blonde se tintèrent de colère. Impulsive, elle ne perdit pas une seule seconde pour se ruer sur elle.
La gifler ? La griffer ? Se battre ? Elles n'en eurent même pas le temps. On stoppa Cendre dans son élan, la forçant à se reculer alors qu'elle crachait son venin au visage de cette fille, qui fut un temps avait été sa meilleure amie. Epuisée et meurtrie, elle finit par s'écrouler, ses jambes ne la soutenant plus. Son ami, bien veillant, se chargea de la ramener chez elle. Sur le chemin, elle ne cessa de murmurer, les yeux pourtant clos, comme endormie : « C'est de sa faute... De sa... Epiphane... » Pauvre petite. La nuit allait panser ses maux pour un temps, et le vol qu'elle allait assurer le lendemain la porterait bien loin de ces tourments, l'arrachant l'espace de quelques jours à cette douleur infinie.

DERRIÈRE L'ÉCRAN
« Ca s'perd pas un sourire, ça s'oublie seulement, puis sa revient un jour, avec le temps... »

Sur le net, on me connait sous le pseudo de LILLIX. J'ai 19 ANS et je tiens à dire que le forum a vraiment l'air chouette ! Je cherchais un personnage comme Cendre depuis un moment déjà ! Merci !. Pour ce forum j'ai choisi NATALIA VODIANOVA comme avatar.


Je soussigné(e), Cendre Desproge, affirme avoir lu et compris le règlement du forum. Je m'engage à le respecter dans son ensemble.