MOI, MA VIE, MON NOM
« Carpe Noctem »

Je m'appelle Mia Sixteen HEMINGWAY. Je suis née le 11 mai 1984, j'ai donc 26.
Je suis gay 100% Hétéro. La journée, j'exerce le travail de chirurgien. La nuit j'opère d'une manière moins catholique, j'aime les cupcakes double chocolat et lire des BD de la collection Marvel.
Je fais parti(e) du groupe DEMON.

MA VIE DE DÉPRAVÉ(E)
« Feel the Fear & do it anyway »

Un bloc-notes et un crayon à la main, assise confortablement sur son siège, la psychologue observa longuement le petit garnement, le protagoniste de sa journée. Calme, immobile et silencieuse, la petite gamine était installée sur le canapé d’en-face, à deux mètres de la psy.

Le silence, absence de parole et de bruit. Ce même silence, qui dura une bonne dizaine de minutes dans ce bureau situé au 4ème étages du centre psychiatrique St Lucas, commença à agacer à agacer la jeune psy. Mia, sa petite patiente âgée à peine de 8, le regard rivé sur la vitre à observer le vide, avait nié ses premières questions. Le silence, voilà qu’avait été à chaque fois sa réponse.

Ainsi le silence régna jusqu’à ce moment. Ce moment où Mia éclata.

« Comment tu te sens ? »

Comment tu te sens ??! Cette question avait été tellement posée que ça avait commencé à irrité la petite mauviette de 8 poires. Elle n’aimait cette bonne femme vêtue de vert à poids jaunes et avec ses grosses lunette lui donnant l’air d’une vieille méchante femme. Un petit cri s’échappa de sa petite bouche avant qu’elle ne s’agite dans tous les sens tout en donnant des points et continuant à criant.

Était-elle en dépression à cet l’âge ? Folle peut-être ? Mais ce qui était certain ; quelque chose n’allait pas chez cette petite. Vous auriez compris ça dès le départ, ce n’est pas chez la psy qu’on passe la plupart de son temps à cette âge-là mais chez le dentiste.




L’odeur du sang a toujours répugné Mia. Vous allez me dire « mais qu’est-ce que tu raconte ?! Le sang n’a pas d’odeur ! » Eh bien vous en serez surprise si je vous dis que si. La preuve ; Mia pouvait sentir l’odeur. Elle hait ça, mais pourtant cette chose fait partie de son boulot, de sa vie. Elle y passe ses journées et parfois même ses nuits, dans une salle d’opération, où la couleur rouge donne de la vie à la pièce de ton mort.

Aujourd’hui n’était pas un jour comme toutes les autres. Pour la première fois de toute sa carrière, elle se senti terriblement mal après qu’une de ses opérations soit mal tournée. Une petite fille de 7 ans - l’âge où elle, Mia, s’était cassée un bras – s’étant fait écraser par une voiture, avait été amené dans l’hôpital où elle travaillait.

« Elle est où ma maman ? Et mon papa ? »

Etaient les paroles de la petite fille en sanglot encore consciente, le regard glacé par la peur, le corps en sang et les larmes dégoulinant de ses yeux. Ces paroles furent les dernières qu’elle n’eut à prononcer. Après deux 3 heures et 45 minutes d’opérations, Mia et son équipes ne purent trouver la source de l’hémorragie, et la petite fille, tout comme elle du nom de Mia, en perdit la vie.

« Me pose pas de question, tu sais pourquoi je suis là. » D’un ton froid, elle lui dit ses quelques mots avant qu’il ne la prenne entre ses bras tout en la soulevant et la collant contre la porte. Le regard débordant de fièvre et d’envie, il plaqua ses lèvres aux siennes, les possédant comme pas possible, tel un homme affamé et assoiffé. Ca avait fait 3 semaines qu’ils s’étaient vu la dernière fois, dans ce même appartement, cette même chambre, ce même lit. Ce soir-là, elle fut plus sauvage qu’elle ne l’avait jamais été, insistant –limite, forçant - le jeune à l’être aussi elle avait voulu oublier ce qui c’était passé en journée à l’hôpital. Oublier ce cauchemar par le plaisir et la douleur. Ne penser qu’à cette homme qui allait la posséder durant ces heures où elle son corps et âme trouveront la paix.

Cela faisait déjà quelques mois qu’ils se retrouvaient au beau milieu de la nuit ou même de la journée pour une partie de jambe en l’air avant de finir par se disputer à cause de stupides choses. A l’origine, il n’était autre qu’un de ces fameux coup d’un soir mais voilà que ce coup-là s’avérait être le meilleur et auquel elle était – d’une manière ou d’une autre – addict. Le sexe, look what you’ve done, you got a hold of me, you’ve made me become, who i’d never be, and i’m running from, ox sexe, look what you’ve done. Mais il n’y avait pas que le sexe qui faisait que dès qu’elle en avait envie, c’était lui qu’elle appelait en premier. Elle était seule, et cette solitude commençait à la tuer. Mais ces coups d’un soir ne sont-ils pas là pour combler cette solitude ?

(PTDR!!!! ça ressemble à rien XD)

DERRIÈRE L'ÉCRAN
« Your sex is on Fire »

Sur le net, on me connait sous le pseudo de Mburger. J'ai 20 ans et je tiens à dire que à première vue, j'étais surprise par la condition de ne pas utiliser de célébrité ayant moins de 25 ans. Pour toutes les fanas de Kristen Stewart, alors là, j'étais PTDR!! Fin soit, j'adore le design, et puis tout est trop bien organisé ici. J'aime quoi. Le seul soucis, c'est que si le forum ferme après deux semaines, je pêtes scandales. Pour ce forum j'ai choisi Alexis Bledel comme avatar.